Josiane RULLY |
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Adresse : |
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27, Rue des Bois 75019 - PARIS |
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E-mail : |
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Colonie |
de 1955 à 1957 |
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17-07-2021
Je me souviens avec beaucoup d’émotion des repas dans un grand réfectoire avec une cheminée sur laquelle nous déposions nos petites friandises envoyées par nos parents. Nous devions le moment venu, partager nos gâteaux avec les autres enfants. C’était déjà l’apprentissage du partage et de la solidarité et pour ma part j’étais loin d’y adhérer. Mais la bonne nouvelle, c’est que la distribution de courrier avait lieu juste avant d’entrer au réfectoire.
Nous ne pouvions échapper à la sieste dans un bâtiment dédié et rempli de chaises longues. Nous n'étions pas obligé de dormir mais le calme devait régner. C’était cependant un moment agréable pendant lequel nous pouvions penser à nos parents.
Mais il y avait aussi la séance durant laquelle on écrivait à nos parents avec dessins et coloriages tous plus imaginatifs les uns que les autres.
Il y avait la séance d’épouillage en milieu du séjour qui était une partie de plaisir.
Je me souviens de ces longues promenades dans la forêt au détour d’un petit ruisseau avec ces chants d’oiseaux, ces senteurs boisées avec des chansons que nous hurlions à tue -tête accompagnées de nos supers monitrices.
Et le soir venu, dans nos dortoirs, nous nous endormions plein de rêves à raconter pour la fameuse visite des parents . Je précise que le séjour durait environ un mois et que la colo n’était pas mixte. Ce qui fait que pour la première année et la première fois, j’étais séparée de mon frère qui lui allait venir à la Bouchatte le mois suivant .
Je me souviens du nom du directeur de la colo, Monsieur Malochet ou un nom s'y approchant.
Je me souviens avec beaucoup d’émotion des repas dans un grand réfectoire avec une cheminée sur laquelle nous déposions nos petites friandises envoyées par nos parents. Nous devions le moment venu, partager nos gâteaux avec les autres enfants. C’était déjà l’apprentissage du partage et de la solidarité et pour ma part j’étais loin d’y adhérer. Mais la bonne nouvelle, c’est que la distribution de courrier avait lieu juste avant d’entrer au réfectoire.
Nous ne pouvions échapper à la sieste dans un bâtiment dédié et rempli de chaises longues. Nous n'étions pas obligé de dormir mais le calme devait régner. C’était cependant un moment agréable pendant lequel nous pouvions penser à nos parents.
Mais il y avait aussi la séance durant laquelle on écrivait à nos parents avec dessins et coloriages tous plus imaginatifs les uns que les autres.
Il y avait la séance d’épouillage en milieu du séjour qui était une partie de plaisir.
Je me souviens de ces longues promenades dans la forêt au détour d’un petit ruisseau avec ces chants d’oiseaux, ces senteurs boisées avec des chansons que nous hurlions à tue -tête accompagnées de nos supers monitrices.
Et le soir venu, dans nos dortoirs, nous nous endormions plein de rêves à raconter pour la fameuse visite des parents . Je précise que le séjour durait environ un mois et que la colo n’était pas mixte. Ce qui fait que pour la première année et la première fois, j’étais séparée de mon frère qui lui allait venir à la Bouchatte le mois suivant .
Je me souviens du nom du directeur de la colo, Monsieur Malochet ou un nom s'y approchant.