La Bouchatte

Dortoir

Les dortoirs étaient situés au premier étage du château. Pour y accéder, nous devions emprunter au choix, deux escaliers : l’un, très large, conduisant dans l’aile ouest, l’autre, dit de service et beaucoup plus étroit, réservé autrefois au « petit personnel », conduisant dans l’aile est.

Côté est du château, était situé les dortoirs des filles et des petits. À l'ouest, les moyens et les grands garçons.

A la fin des années 70, pour plus d’intimité, les tours ont été cloisonnées en quatre petits dortoirs pouvant recevoir quatre à cinq enfants.

Dans la passage, entre le bâtiment d'origine et les tours, il y avait les Wc ainsi que deux box pour les veilleurs de nuit. A tour de rôles, les éducateurs passaient la nuit dans l'une de ces deux petites chambres. Ils avaient la possibilité d’ouvrir une trappe qui donnait dans les dortoirs pour surveiller les enfants et mettre fin à des « Batailles de polochons ».

Toujours au premier étage, au dessus de l'entrée principale (coté Nord), il y avait une pièce dite "la valiserie ». Avant l'aménagement de placards individuels, le linge des enfants était rangé dans des casiers numérotés et les valises étaient entreposées dans d'autres compartiments plus grands.

Aux deux extrémités du bâtiment principal, se trouvaient deux blocs sanitaires, l'un pour les filles et l'autre pour les garçons.

Très souvent les veillées se passaient dans les dortoirs en petits groupes. Un éducateur contrôlait si les devoirs étaient faits, les leçons apprises, avant de se détendre avec une autre activité.

Un moniteur jouait de la guitare ou un autre racontait des histoires dans le noir pour laisser courir l'imagination des enfants. La « télé » n’était autorisée que les mardis soirs, mercredis, samedis et parfois les dimanches.

Pour les colonies de vacances, des matelas étaient installés dans la salle d’activités, au rez-de-chaussé dans la tour ouest.

Un baraquement en bois provenant des camps de jeunesse de Tronçais, était également transformé en dortoir, le temps de l'été.

Ce baraquement disparut durant l’année 1969 au cours d’importants travaux.