Le personnel de La Bouchatte



Par arrêté du 11 août 1931, Marx Dormoy désigne Monsieur Fouilland Henri, préposé au contrôle de l’éclairage public, pour remplir les fonctions de directeur économe à la colonie de La Bouchatte (saison 1931) à compter du 1er juillet.
Six autres arrêtés pris, à la même date, nomment Melle Randolphe, institutrice détachée pour les fonctions de surveillante ainsi que cinq autres personnes (infirmière, lingère, cuisinière, aide-cuisinière et deux femmes de service).


- 1ère à gauche : Lucienne Picard
- La femme en noir : la grand-mère Mélanie Emphraix
- Une autre qui devait s'appeler Resset ?
[Archive d’Alain Bisson]

Pour le mois de septembre 1931, ce sont Monsieur et Madame Robinet, instituteurs en vacances, qui sont désignés pour assurer la direction et la surveillance des enfants. Ils remplirent les mêmes fonctions en 1932.

Un arrêté du 29 août 1932 charge le Docteur Renaud de Courçais du service médical de la colonie de La Bouchatte durant les mois de juillet, août et septembre 1932.

En 1934 M. et Mme Dufaud Roger, M. Emile Robinet, M. et Mme Isidore Malochet, tous instituteurs, sont désignés pour remplir les fonctions de surveillants durant les mois de colonies de vacances.



Fermier de
La Bouchatte



En 1940, Mme Malochet et Mme Robinet remplaceront, dans leurs fonctions, leurs époux mobilisés.

Marx Dormoy sera lâchement assassiné par la Cagoule, organisation fasciste d’extrême droite, le 26 juillet 1941 à 2 heures à l’hôtel « Le relais de l’empereur » à Montélimar où il était maintenu en liberté surveillée, et ne pourra plus poursuivre l’oeuvre sociale qu’il avait entreprise avec, en particulier, la création de l’établissement de La Bouchatte. Malgré ce crime horrible et malgré la guerre, La Bouchatte va continuer de fonctionner. Le directeur, M. Malochet qui a été fait prisonnier, va s’évader et reprendre la direction de la maison d’enfants avec son épouse.
Marx Dormoy (1888/1941)



Nombreux furent les directeurs nommés pour diriger les colonies de vacances organisées chaque année durant les mois de juillet, août et même septembre une certaine époque.
Par contre, les directeurs d’école qui ont travaillé à la tête de l’établissement plus d’un an et dirigé parfois une colonie de vacances furent au nombre de quatre.


de 1934 à 1963

Isidore Malochet (directeur économe)
Berthe Malochet (adjointe)




de 1963 à 1964
 
Robert Michaud (directeur économe)
Claudine Michaud (adjointe)

de 1964 à 1970
Michel Roblin (directeur économe) et Louise Roblin (adjointe)


de 1970 à 1993

Gérard Touraton (directeur économe)
Monique Touraton (adjointe)




Le personnel de service,


Les gens habilités à s’occuper des enfants, les nourrir, les éduquer, les distraire, les instruire était nombreux :

Mme et M. Jourdain ou Jean-Michel, préposés aux cuisines, devant assurer les repas des pensionnaires et du personnel ;

M. Perchat ou M. Périchon, entretenait un hectare de jardin potager, les quinze hectares du parc, le verger et assumait chaque jour l’enlèvement des ordures ménagères ;

Mme Pégand, Mme Gozillon, Mme Demay, Mme Cajat, Mme Camille employées aux services généraux, entretien du linge des enfants. Elles numérotaient les vêtements, les lavaient, les repassaient et les raccommodaient, sans oublier les draps et tout le linge de maison.

Les éducatrices et éducateurs surveillaient les enfants, les occupaient et participaient à leur éducation en dehors des heures de classe.

Les instituteurs étaient chargés de l’enseignement dans les deux, puis quatre classes de l’établissement.

À la fin des années 70, les éducateurs ne surveillaient plus les enfants la nuit car une surveillante fort appréciée, avait été recrutée.

L’infirmière  soignait les « bobos » et tenait des graphiques de températures à perfection. Quant à la psychologue, elle tentait de soigner d'autre «maux".

Parmi tout le personnel, seuls les directeurs et le jardinier avaient un logement de fonction.

Les dames de services, employées municipales à la ville de Montluçon, comme la plupart des monitrices, ne possédaient pas d’automobile.




Plusieurs fois par semaine, M. Boulade, un chauffeur de la ville livrait les commissions, et transportait les dames de services. Une fois ces dames déposées au château, M. Boulade allait chercher le pain à la boulangerie de Chazemais et prenait en charge l’équipe de dames qui repartaient en congés à la ville.

Durant leur service, le personnel et certains éducateurs étaient hébergés au deuxième étage du château dans de petites chambres particulières.



M. Périchon sur son tracteur.


M. Périchon au jardin.







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